Inauguration de la pension de famille « Le Clos Moreau » par SOLIHA Centre-Val de Loire et Tours Habitat

Genèse du projet et mise en œuvre

TOURS HABITAT, bailleur social majeur de la Métropole tourangelle, a porté la maitrise d’ouvrage, et s’est associé au cabinet Arteïa pour la maîtrise d’œuvre.

SOLIHA Centre-Val de Loire, association engagée contre le mal-logement a réalisé l’assistance à maitrise d’ouvrage et en assure aujourd’hui la gestion.

Ce projet intègre :

• 20 appartements ;
• des espaces partagés : salle à manger, cuisine commune, salon et jardin.

Le bâtiment respecte bien entendu la réglementation d’accessibilité des Personnes à Mobilité Réduite (PMR) pour garantir à tous l’accès aux différents espaces.

Ce projet a pu voir le jour grâce à l’appui précieux de partenaires :

• L’Etat via la Préfecture d’Indre-et -Loire
• Tours Métropole
• La Fondation Abbé Pierre
• La Caisse des Dépôts et des Consignations

« Vivre chez soi mais pas tout seul »

Au « Clos Moreau », chaque habitant dispose d’un logement individuel.

Des espaces partagés au rez-de-chaussée permettent de se retrouver pour des activités et des repas.

La pension de famille s’adresse à des personnes dont la situation sociale et psychologique rend difficile l’accès à un logement ordinaire.

Ils bénéficient aujourd’hui d’un logement dans un cadre de vie collective à taille humaine, tout en étant accompagnés afin de leur permettre de se sentir chez eux et de recréer des liens avec les autres.

Stéphane MABILEAU et Delphine LAUGIER, les hôtes, animent au quotidien la vie de la pension de famille, sous la coordination d’Olivier LATISSIERE, Coordonnateur des pensions de famille et la direction de Delphine PICARD, Directrice des Pensions de Famille – SOLIHA Centre Val de Loire.

« J’ai été diagnostiqué autiste asperger il y peu de temps, après un long parcours de soin. Le fait de ne pas avoir été diagnostiqué correctement et donc pas pris en charge de manière adaptée dès la prime enfance a entrainé des difficultés socio scolaires, éducatives et psychologique.

J’ai pu avoir des comportements inadaptés avec mes proches.

A mes 18 ans je suis parti vivre à Paris car j’avais besoin de m’éloigner de mes proches sur les conseils du psychiatre. J’ai alors vécu dans un foyer jeune travailleur, j’avais des activités en hôpital de jour et un suivi scolaire. Après plusieurs années à Paris j’ai décidé de me rapprocher de mes parents et de couper avec la vie Parisienne trop rapide pour moi.

J’avais la possibilité de vivre en maison spécialisée dans l’autisme, j’y ai beaucoup réfléchi et j’ai préféré vivre dans un endroit où les autres personnes ne souffrent pas de la même maladie que moi. Je suis resté vivre chez mes parents et en 2023 j’ai pu emménager à la pension de famille du Clos Moreau. C’est lors d’une hospitalisation, que l’assistante sociale m’a parlé des pensions de famille et proposé d’instruire une demande qui est mieux adaptée pour me sociabiliser et ne pas vivre complètement seul en appartement.

Ce qui me plait le plus à la pension de famille c’est le contact humain, il y a toujours du monde avec qui discuter dans les parties communes. L’équipe professionnelles est là aussi au quotidien et répond présents à tout le monde.

Si je compare avec l’appartement que j’avais avant, la pension de famille m’apporte de la sécurité et un esprit de famille. » Thomas Paléologue, habitants à la pension de famille du Clos Moreau depuis le 27 juin 2022.