#SOLIHAinnove avec le projet Un chez soi d’abord jeunes

LA SOLUTION MISE EN OEUVRE :

Le Groupement de Coopération Sociale et Médico-Sociale « Un chez soi d’abord-Toulouse » regroupe :

• L’Association Régionale Clémence Isaure, précurseur dans la prise en charge des addictions,
• Le Centre Hospitalier Gerard Marchant qui s’attache à offrir des soins de qualité alliant expertise et modernité aux Toulousains et Haut-
  Garonnais,
• L’Association SOLIHA Haute Garonne qui oeuvre depuis plus de 50 ans pour le logement des plus démunis.

Ce groupement d’acteurs est créé lors de l’expérimentation « Un chez soi d’abord » menée de 2011 à 1016, et pérennisé depuis 2016.
Depuis 2019, et ce, jusqu’à fin 2022, le groupement expérimente le dispositif « Un chez soi d’abord Jeunes – Toulouse ».
Au total, ce sont 50 places ouvertes à Toulouse (et 50 autres à Lille) pour des jeunes de 18 à 22 ans ayant des troubles psychiatriques et une problématique de logement. L’objectif est de valider ou non, l’hypothèse selon laquelle une intervention précoce et intensive « permettrait d’éviter les effets délétères d’un passage à la rue prolongé. » (source : DIHAL)
Les expertises des membres du groupement sont complémentaires et tous se conforment aux principes structurants du dispositif, notamment l’égalité de traitement, l’accès aux droits et aux soins, le choix de la personne et le soutien individualisé. 56 jeunes ont été accompagnés en 2022 dont 7 qui ne sont plus vus à ce jour, car en cours de sortie du dispositif.
L’expérimentation a été prolongée jusque fin 2023.

LE BESOIN IDENTIFIÉ :

Le rapport de 2009 sur « la santé des personnes sans chez soi » établissait un état des lieux des principaux problèmes sanitaires rencontrés par les personnes durablement sans-abri et mettait également en avant le facteur de mortalité et de morbidité accru des personnes souffrant de pathologies mentales ou somatiques.
Ce rapport fait le constat que les réponses mises en oeuvre jusque-là dans le cadre des politiques publiques d’assistance et d’inclusion sociale ne permettent pas de répondre totalement à ce défi, notamment pour les personnes en situation d’exclusion et présentant un handicap psychique.
« Un chez-soi d’abord – jeunes a été déployé en partant du constat que l’accompagnement des jeunes adultes est spécifique et que les programmes classiques ouverts à toute personne majeure ne répondent pas aux problématiques de cette tranche d’âge avec suffisamment d’acuité. Les causes, conséquences et conditions de l’itinérance chez les jeunes sont différentes de celles des adultes plus âgés et les solutions doivent être adaptées avec un accompagnement plus soutenu visant notamment le développement cognitif et émotionnel. » (source : www.gouvernement.fr).

Crédit photo Thomas Baron